21.05.2016 | PS60+
Le PS60+ a débattu aujourd’hui des politiques de santé, lors de sa Conférence des membres annuelle. Le vieillissement de la population demande de nouvelles solutions, en particulier en matière et d’organisation et de financement des soins. En parallèle, le PS60+ rappelle les dangers d’une médecine à deux vitesses et exige un accès à toutes et tous aux prestations médicales nécessaires, indépendamment de la situation économique ou de la santé de tout un chacun. Continuer
13.05.2016
La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) a aujourd’hui décidé de supprimer les compétences des cantons et de la Confédération en matière de tarifs des prestations comprises dans l’assurance obligatoire des soins. Les différences de tarifs devraient à l’avenir être décidées par des tribunaux arbitraires mis en place par les caisses-maladies et leurs partenaires. Les patient-e-s et assuré-e-s n’auront plus rien à dire et une augmentation des coûts de plusieurs milliards devra être assumée par toutes les personnes assurées. Continuer
27.04.2016
Le Groupe socialiste, qui continue de s’engager pour une valorisation du personnel soignant, n’est pas entré en matière sur la proposition « Accorder plus d’autonomie au personnel soignant ». Certes, la revendication est totalement justifiée. Cependant, si cela avait été accepté, les partis de la droite dure auraient abusivement utilisé cette proposition pour faire passer en douce la liberté de contracter pour les caisses-maladie. Or, placer un tel pouvoir en mains des assureurs aurait été une catastrophe et aurait signifié pour les patientes et les patients une fin de la liberté de choix du prestataire et menacé la sécurité de l’approvisionnement en soins. Continuer
18.12.2015
La majorité de droite au Conseil national a sabordé, par 97 voix contre 96, le gel des admissions de nouveaux médecins dans le domaine ambulatoire. Avec cette décision, l’UDC et le PLR portent préjudice aux patientes et patients. Si un nombre illimité de cabinets voit le jour, les primes vont massivement augmenter. L’intention de l’UDC et du PLR est aussi claire que perfide : ils pourront ainsi utiliser l’explosion des primes, qu’ils auront eux-mêmes provoquée, pour exiger la levée de l’obligation de contracter. Ils pourront enfin réaliser un des vœux les plus chers de leurs généreux sponsors, assureurs de leur état, et ce aux dépends des patient-e-s. Continuer
07.12.2015
Pour la première fois depuis des décennies, le Conseil fédéral propose une révision de l’AI qui permette réellement aux personnes concernées d’améliorer leurs chances sur le marché du travail, contrairement aux projets précédents, dont le seul objectif était de parvenir à des économies. Le PS soutient la direction globale de cette réforme : l’accent mis sur les enfants et les jeunes, tout comme la détection précoce et l’accompagnement des personnes atteintes de problèmes psychiques aident les bénéficiaires de l’AI et soulagera à l’avenir les caisses de l’AI. Continuer
11.11.2015
Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui son projet de loi sur les produits du tabac. Si certaines harmonisations entre les cantons et avancées notables en matière de prévention sont à relever, le Parti socialiste regrette que le gouvernement ait cédé du terrain face aux milieux économiques et aux lobbys du tabac. Pour Rebecca Ruiz, conseillère nationale (VD), « la santé publique et la prévention, auprès des plus jeunes en particulier, doivent primer sur les intérêts purement économiques des fabricants de cigarettes ». Continuer
23.10.2015
En outrepassant de fait leurs compétences, les membres de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) ont décidé de vider de sa substance l’Ordonnance sur la surveillance de l'assurance-maladie (OSAMal). Ceci représente un véritable scandale démocratique, l’édiction des règlements étant de la responsabilité du Conseil fédéral. Le contenu de l’ordonnance, qui permet aux caisses de continuer à s’asseoir bien confortablement et à l’abri des regards sur les réserves des assuré-e-s ainsi qu’à fixer les primes obligatoires comme bon leur semble, est également un véritable scandale. La Confédération et les assuré-e-s, qui financent pourtant ce système, resteront dans un brouillard complet. La loi sur la surveillance adoptée par le Parlement, pourtant partie d’une noble intention, n’est désormais plus qu’une coquille vide. Continuer
07.10.2015
Le PS soutient le Conseil fédéral dans les efforts qu’il a entrepris afin de prévenir la violence domestique. Avec l’adoption de la Convention d'Istanbul du Conseil de l'Europe, la Suisse contribue à établir des normes à l'échelle européenne pour la protection des femmes et des filles contre la violence domestique. Il convient aussi de saluer les ajustements du droit pénal et civil suisse. Les victimes sont dorénavant mieux protégées contre les agressions et moins mises sous pression dans les procédures judiciaires. Continuer
24.09.2015
Et c’est encore une fois la même vieille histoire qui se répète. Un an après le vote sur l’initiative pour une caisse publique, les primes augmentent massivement. « Une famille de quatre personnes verra sa facture augmenter en moyenne de plusieurs centaines de francs. La limite du supportable est largement dépassée », dénonce la conseillère nationale (TI) Marina Carobbio. En réponse à cette situation intenable, le PS veut limiter le fardeau des primes-maladie à 10% du revenu des ménages. Afin de ralentir la croissance des coûts, les hôpitaux doivent impérativement cesser leur « course » aux équipements de pointe. La concurrence conduit à une augmentation du volume des prestations et fait grimper les coûts de la santé, et donc les primes-maladie. Pour cette raison, le PS exige qu’un terme soit mis à la privatisation et à la dérégulation du secteur hospitalier. Continuer
01.09.2015
Un an après la votation sur la caisse publique, les primes d’assurance-maladie explosent. L’an prochain, celles-ci augmenteront en moyenne de 4 à 6%, et les jeunes seront encore plus lourdement touchés. Le modèle se répète inlassablement, après chaque votation populaire sur un objet touchant directement les caisses. Pour Jean-François Steiert, conseiller national (FR), « à l’approche d’une votation, les caisses évitent les augmentations trop importantes. Dès que le peuple a rendu son verdict, les primes explosent à nouveau ». Le PS exige que les coûts engendrés par les primes d’assurance-maladie ne dépassent pas 10% du budget des ménages. Plusieurs initiatives ont par ailleurs été lancées dans les cantons. Continuer

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