Pour la première fois depuis des décennies, le Conseil fédéral propose une révision de l’AI qui permette réellement aux personnes concernées d’améliorer leurs chances sur le marché du travail, contrairement aux projets précédents, dont le seul objectif était de parvenir à des économies. Le PS soutient la direction globale de cette réforme : l’accent mis sur les enfants et les jeunes, tout comme la détection précoce et l’accompagnement des personnes atteintes de problèmes psychiques aident les bénéficiaires de l’AI et soulagera à l’avenir les caisses de l’AI.

Le conseiller fédéral Alain Berset a présenté aujourd’hui une réforme qui démontre qu’une révision de l’assurance-invalidité (AI) ne doit pas immanquablement se concentrer sur des démantèlements. Démanteler l’AI ne résoudra en rien le problème financier, conduira à une stigmatisation des bénéficiaires et à une réduction des prestations. A contrario, l’objectif de cette révision est de permettre aux personnes souffrant de troubles psychiques ou physiques une véritable (ré)insertion dans le monde professionnel. Ainsi, les coûts de l’AI pourront baisser à l’avenir, sans pour autant que des prestations soient supprimées.

Le PS soutient fondamentalement la mise en place du système de rentes linéaires. Il doit être neutre sur le plan financier et les partis bourgeois ne doivent pas en abuser pour parvenir à des réductions de rentes. Le PS s’engage pour qu’à l’avenir, un taux d’invalidité de 70% continue à donner droit à une rente complète. La situation est claire : si la droite tente d’utiliser cette révision de l’AI pour en faire un outil d’austérité ou de démantèlement, cela se fera sans le soutien du PS. 

07. déc 2015