27.03.2015
Chères et Chers journalistes, En parlant de « dérégulation », les présidents des partis de droite ne veulent rien d’autre qu’un « démantèlement social ». Continuer
17.03.2015
Le Conseil national traitera demain, en débat urgent, la problématique de la surévaluation du franc. Pour Jacques-André Maire, conseiller national (NE), « nous n’avons pas besoin d’une guerre de tranchées idéologique, mais bien de solutions, afin de garantir les salaires et les places de travail et d’aider chaque entreprise en difficulté suite à la décision de la BNS ». Le Groupe socialiste a déjà fait part, il y a plusieurs semaines, de ses solutions face au problème du franc : un nouveau cours plancher, de l’argent pour l’innovation et la formation continue, pas de baisse de salaire et répercussion sur les consommateurs des prix avantageux des produits importés. Continuer
16.03.2015
Le Conseil des Etats ferme les yeux sur l’un des problèmes les plus urgents en Suisse et n’entend pas discuter des conséquences de la crise du franc. Pourtant, tous les chefs de groupes avaient co-signé une déclaration urgente demandant à la Banque nationale suisse (BNS) de renoncer au taux d’intérêt négatif pour les comptes des assurances sociales. Pour Anita Fetz, conseillère aux Etats (BS), « le lobby de la BNS l’a emporté », regrettant ainsi le changement de cap des élu-e-s PDC et PLR, qui ont retiré cet objet urgent de l’ordre du jour. « Avec cette décision, la droite adresse une facture salée à la population, qui devra payer cash la politique des intérêts négatifs de la BNS au travers de l’assurance-maladie et du deuxième pilier. » Continuer
12.03.2015
Le Conseil fédéral va dans le bon sens avec la réforme du droit de la société anonyme, mais il manque encore d’ambition et de courage sur certains points cruciaux. « Tout le monde veut plus de femmes dans les organes de direction, y compris le Conseil fédéral », déclare le conseiller national (VD) Jean Christophe Schwaab. « Mais pour cela, il faut définir un quota qui sera appliqué de manière stricte ». De plus, aucune mesure de la réforme ne vise à plafonner les revenus et les bonus de plusieurs millions. Si le Conseil fédéral n’améliore pas ce point, le PS proposera au parlement d’introduire un impôt sur les bonus qui dépassent un million. Le PS exige également une plus forte démocratisation des entreprises, à savoir une représentation des travailleur-euse-s dans les conseils d’administration. Continuer
09.03.2015
La réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons (RPT), entrée en force en 2008, dissipe un certain nombre d’incitations négatives. La pression sur les impôts (dumping fiscal) et les programmes d’austérité ne sont plus aussi « rentables » qu’auparavant. Pour Marina Carobbio Guscetti, conseillère nationale (TI), « les différences entre les cantons ne cessent d’augmenter et la concurrence fiscale nuisible entre les cantons poursuit ses effets néfastes ». En ce sens, la RPT a manqué clairement son but légal visant à réduire les charges fiscales entre les cantons. Le PS exige la mise en place d'une harmonisation des charges fiscales pour les personnes physiques et morales par la voie d’une fixation d’un marge de fluctuation d’imposition. Continuer
03.03.2015
Dans le cadre du scandale« Swissleaks », la révélation de nombreux cas de blanchiment d’argent impliquant la banque HSBC est une honte pour la place financière suisse. Un tel scandale ne doit plus se reproduire. « HSBC a agi de façon criminelle », accuse le vice-président du Groupe socialiste Roger Nordmann, « mais ses agissements n’ont été possibles que parce que le Ministère public fermait les yeux et que la FINMA ne disposait pas des ressources nécessaires ». Par conséquent, le Groupe socialiste dépose une interpellation urgente, afin que le scandale « Swissleaks » et ses conséquences soient encore traités lors de cette session. Continuer
20.02.2015
Depuis l’abolition du taux plancher avec l’euro, la surévaluation du franc suisse est devenue le problème le plus pressant de la politique suisse. Le Groupe socialiste souhaite que le thème soit abordé lors de la session de printemps, sous la forme d’un débat urgent. Pour Ada Marra, conseillère nationale vaudoise, « la BNS a abandonné le cours plancher, alors que celui-ci avait fait ses preuves. Les personnes directement concernées, en particulier les travailleur-euse-s, attendent des réponses constructives afin de pouvoir envisager sereinement l’avenir. La politique doit maintenant leur apporter ces réponses. » Continuer
18.02.2015
Les réactions du ministre de l’économie, Johann Schneider-Ammann, depuis l’annonce-choque de la BNS du 15 janvier, laissent perplexe et démontrent une certaine impuissance. Au lieu de mettre en œuvre, avec la BNS, les options pour un affaiblissement du cours du franc ou démanteler les cartels d’importation, le conseiller fédéral propose un placebo se chiffrant en centaines de millions. Ainsi, le lobby « Suisse Tourisme » pourra profiter annuellement de 220 millions de francs. Comme si le problème du franc fort pouvait se régler à coups de millions de francs de subventions pour de la publicité en faveur du tourisme. Continuer
12.02.2015
Les Libéraux-Radicaux ont produit une quantité non négligeable de poudre aux yeux avec leur programme en 18 points pour répondre à la crise du franc. C’est ce qu’a démontré une analyse critique proposée par le PS. Balançant entre le fait d’enfoncer des portes ouvertes et des propositions tout simplement irréalistes, les points du PLR servent surtout à noircir le tableau. Christian Levrat, président du PS Suisse, a déclaré aujourd’hui face aux médias, que « le PS propose quatre points, mais quatre points qui tiennent la route. Le plus important est particulièrement concret : la BNS doit rapidement garantir un nouveau cours plancher, seule mesure réellement efficace pour protéger l’économie suisse contre la spéculation et pour garantir les places de travail ». Continuer
12.02.2015
Chères et chers journalistes, Depuis la décision de la BNS d’abolir le cours plancher du franc, chacun présente ses réponses, qu’il s’agisse d’associations, de partis ou du Conseil fédéral. Continuer

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