Les victimes de «mesures de coercition prises à des fins d’assistance» et de placements forcés obtiennent aujourd’hui une reconnaissance tardive. Grâce au contre-projet indirect à « l’initiative sur la réparation », que le Conseil national a approuvé aujourd’hui, des contributions de solidarité à hauteur de 300 millions de francs vont être versées. Le PS salue ce contre-projet indirect principalement au vue du facteur-temps, puisque les victimes pourront être aidées bien plus rapidement qu'en passant par une modification de la Constitution. Continuer
Le PS salue l’intention du Conseil fédéral qui, en signe de solidarité et de réparation, prévoit d’indemniser financièrement les victimes de mesures de coercition prises à des fins d’assistance. « L’injustice subie ne peut malheureusement pas être effacée » déclare Ursula Schneider Schüttel, conseillère nationale (FR). « Mais les 300 millions de francs promis aux quelque 20'000 victimes leur permettront de combler leurs besoins matériels élémentaires. » La tentative de réconciliation avec ces injustices commises au nom de l’assistance publique est au moins aussi importante que l’aide financière. Continuer