23.10.2015En outrepassant de fait leurs compétences, les membres de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) ont décidé de vider de sa substance l’Ordonnance sur la surveillance de l'assurance-maladie (OSAMal). Ceci représente un véritable scandale démocratique, l’édiction des règlements étant de la responsabilité du Conseil fédéral. Le contenu de l’ordonnance, qui permet aux caisses de continuer à s’asseoir bien confortablement et à l’abri des regards sur les réserves des assuré-e-s ainsi qu’à fixer les primes obligatoires comme bon leur semble, est également un véritable scandale. La Confédération et les assuré-e-s, qui financent pourtant ce système, resteront dans un brouillard complet. La loi sur la surveillance adoptée par le Parlement, pourtant partie d’une noble intention, n’est désormais plus qu’une coquille vide.
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24.09.2015Et c’est encore une fois la même vieille histoire qui se répète. Un an après le vote sur l’initiative pour une caisse publique, les primes augmentent massivement. « Une famille de quatre personnes verra sa facture augmenter en moyenne de plusieurs centaines de francs. La limite du supportable est largement dépassée », dénonce la conseillère nationale (TI) Marina Carobbio. En réponse à cette situation intenable, le PS veut limiter le fardeau des primes-maladie à 10% du revenu des ménages. Afin de ralentir la croissance des coûts, les hôpitaux doivent impérativement cesser leur « course » aux équipements de pointe. La concurrence conduit à une augmentation du volume des prestations et fait grimper les coûts de la santé, et donc les primes-maladie. Pour cette raison, le PS exige qu’un terme soit mis à la privatisation et à la dérégulation du secteur hospitalier.
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01.09.2015Un an après la votation sur la caisse publique, les primes d’assurance-maladie explosent. L’an prochain, celles-ci augmenteront en moyenne de 4 à 6%, et les jeunes seront encore plus lourdement touchés. Le modèle se répète inlassablement, après chaque votation populaire sur un objet touchant directement les caisses. Pour Jean-François Steiert, conseiller national (FR), « à l’approche d’une votation, les caisses évitent les augmentations trop importantes. Dès que le peuple a rendu son verdict, les primes explosent à nouveau ». Le PS exige que les coûts engendrés par les primes d’assurance-maladie ne dépassent pas 10% du budget des ménages. Plusieurs initiatives ont par ailleurs été lancées dans les cantons.
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