09.01.2018
La Banque nationale suisse (BNS) a payé cher son bénéfice record de 54 milliards de francs : il y a trois ans, l’abandon du taux plancher a coûté 100'000 emplois. Pour cette raison, le PS demande à la BNS de changer de cap : elle doit mettre en place un taux plancher de 1,25 franc. En plus, il faut instaurer un fonds public pour redistribuer une partie des bénéfices à la population. Continuer
16.03.2016
Le Conseil national débat aujourd’hui sur la situation économique. Désindustrialisation, augmentation du chômage, croissance économique faible : l’avenir de la place industrielle suisse est bien incertain. Pour le PS, il est temps que les partis du centre-droit et le Conseil fédéral retirent leurs œillères idéologiques. La Suisse a besoin d’un « agenda industrie 4.0 » pour maintenir les emplois et la création de valeur. Durant ces dernières années, la politique a développé une stratégie pour la place financière. Une stratégie similaire est désormais indispensable pour la place industrielle. Continuer
14.01.2016
Un an après la suppression du cours-plancher avec l’euro, les conséquences en sont de plus en plus dramatiques : hier, Alstom a annoncé la suppression de 1300 postes en Suisse. La conjoncture a été étouffée par la BNS. Pour les travailleuses et travailleurs, la décision dévastatrice de la BNS a augmenté les risques de pertes d’emplois, conduit à des réductions salariales ou encore imposé du chômage partiel. C’est pourquoi le PS exige que les objectifs de la BNS soient précisés : pour le PS, un nombre élevé de places de travail, un cours du change stable et le maintien du pouvoir d’achat font partie intégrante de « l’intérêt général du pays ». Ainsi, les procès-verbaux de la BNS doivent être rendus publics, afin d’améliorer la transparence et la lisibilité de ses décisions. Continuer
18.06.2015
Cinq mois après l’abandon du taux plancher - acte économiquement insensé et effectué sous la seule pression de l’UDC -, la Banque nationale suisse (BNS) semble bien désemparée et affaiblie. Le franc fort cause des dommages économiques considérables, menaçant des dizaines de milliers d'emplois. Le PS est persuadé que seul un nouveau taux plancher est à même de garantir la stabilité, de décourager les spéculateurs et d’assurer les emplois. « Si la direction actuelle de la BNS n’est pas en mesure de réagir, elle doit céder sa place à une nouvelle équipe, capable de gérer de façon crédible l’institution », argue le conseiller national (VD) et vice-président du Groupe socialiste Roger Nordmann. Continuer
17.03.2015
Le Conseil national traitera demain, en débat urgent, la problématique de la surévaluation du franc. Pour Jacques-André Maire, conseiller national (NE), « nous n’avons pas besoin d’une guerre de tranchées idéologique, mais bien de solutions, afin de garantir les salaires et les places de travail et d’aider chaque entreprise en difficulté suite à la décision de la BNS ». Le Groupe socialiste a déjà fait part, il y a plusieurs semaines, de ses solutions face au problème du franc : un nouveau cours plancher, de l’argent pour l’innovation et la formation continue, pas de baisse de salaire et répercussion sur les consommateurs des prix avantageux des produits importés. Continuer
16.03.2015
Le Conseil des Etats ferme les yeux sur l’un des problèmes les plus urgents en Suisse et n’entend pas discuter des conséquences de la crise du franc. Pourtant, tous les chefs de groupes avaient co-signé une déclaration urgente demandant à la Banque nationale suisse (BNS) de renoncer au taux d’intérêt négatif pour les comptes des assurances sociales. Pour Anita Fetz, conseillère aux Etats (BS), « le lobby de la BNS l’a emporté », regrettant ainsi le changement de cap des élu-e-s PDC et PLR, qui ont retiré cet objet urgent de l’ordre du jour. « Avec cette décision, la droite adresse une facture salée à la population, qui devra payer cash la politique des intérêts négatifs de la BNS au travers de l’assurance-maladie et du deuxième pilier. » Continuer
20.02.2015
Depuis l’abolition du taux plancher avec l’euro, la surévaluation du franc suisse est devenue le problème le plus pressant de la politique suisse. Le Groupe socialiste souhaite que le thème soit abordé lors de la session de printemps, sous la forme d’un débat urgent. Pour Ada Marra, conseillère nationale vaudoise, « la BNS a abandonné le cours plancher, alors que celui-ci avait fait ses preuves. Les personnes directement concernées, en particulier les travailleur-euse-s, attendent des réponses constructives afin de pouvoir envisager sereinement l’avenir. La politique doit maintenant leur apporter ces réponses. » Continuer
18.02.2015
Les réactions du ministre de l’économie, Johann Schneider-Ammann, depuis l’annonce-choque de la BNS du 15 janvier, laissent perplexe et démontrent une certaine impuissance. Au lieu de mettre en œuvre, avec la BNS, les options pour un affaiblissement du cours du franc ou démanteler les cartels d’importation, le conseiller fédéral propose un placebo se chiffrant en centaines de millions. Ainsi, le lobby « Suisse Tourisme » pourra profiter annuellement de 220 millions de francs. Comme si le problème du franc fort pouvait se régler à coups de millions de francs de subventions pour de la publicité en faveur du tourisme. Continuer
12.02.2015
Les Libéraux-Radicaux ont produit une quantité non négligeable de poudre aux yeux avec leur programme en 18 points pour répondre à la crise du franc. C’est ce qu’a démontré une analyse critique proposée par le PS. Balançant entre le fait d’enfoncer des portes ouvertes et des propositions tout simplement irréalistes, les points du PLR servent surtout à noircir le tableau. Christian Levrat, président du PS Suisse, a déclaré aujourd’hui face aux médias, que « le PS propose quatre points, mais quatre points qui tiennent la route. Le plus important est particulièrement concret : la BNS doit rapidement garantir un nouveau cours plancher, seule mesure réellement efficace pour protéger l’économie suisse contre la spéculation et pour garantir les places de travail ». Continuer
12.02.2015
Chères et chers journalistes, Depuis la décision de la BNS d’abolir le cours plancher du franc, chacun présente ses réponses, qu’il s’agisse d’associations, de partis ou du Conseil fédéral. Continuer

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