Le sondage publié ce jour laisse entrevoir que la fin de campagne sur l’initiative UDC contre l’immigration de masse sera à couteaux tirés. « L’enjeu est très important » rappelle Christian Levrat, président du PS Suisse. « Ceux qui veulent donner un signal en votant oui jouent vraiment avec le feu. » Le bien-être de notre pays s’est toujours basé sur l’ouverture et les échanges culturels, économiques et politiques avec nos voisins. Isoler la Suisse, comme le propose l’initiative, serait un formidable autogoal économique et politique.

Les chiffres détaillés du sondage Gfs démontrent que près de 90% des électeur-trice-s du PS rejettent cette initiative nauséabonde et dangereuse. Un effort important et commun doit encore être consenti d’ici au 9 février, afin que les partisan-e-s des autres formations politiques se rallient à la recommandation de vote officielle. Une chose est sûre : la libre circulation des personnes n’est pas acquise, même si elle est un des piliers du bien-être helvétique. Il est désormais de la responsabilité de tous les partis qui sont tournés vers l’avenir, de convaincre la population de glisser un NON à cette initiative dans les urnes. Pour y parvenir, certaines mesures d’accompagnement doivent être prises afin que l’entier de la population puisse profiter de la libre circulation des personnes avec l’UE et non quelques privilégié-e-s.

Les chiffres concernant l’Arrêté fédéral « FAIF » sont bien plus réjouissants, le OUI étant toujours en tête pour le projet du siècle en matière de transports. Si cette tendance se confirme lors du dimanche de votations, la Suisse possèdera un outil de financement solide et durable en faveur de notre réseau ferroviaire. Les centres urbains, tout comme les régions périphériques, profiteront pleinement du FAIF, permettant ainsi de renforcer la cohésion entre les régions.

L’attaque des milieux conservateurs de droite contre la solution des délais semble avoir peu de chance d’aboutir, au vu des chiffres fournis par le sondage Gfs. L’approche hypocrite, prétendant réduire les coûts de la santé, ne fait pas mouche auprès d’une majorité de la population. Notre pays ne semble pas prêt à accepter cette initiative inutile, qui réduirait les coûts de la santé de 0.03%, notamment au vu du nombre d’avortements particulièrement bas que compte la Suisse en comparaison européenne.

29. jan 2014