Le Conseil des États a soutenu aujourd’hui un contre-projet alibi et inefficace à l’initiative pour des multinationales responsables. Le Conseil des États a ainsi cédé au lobby économique et se pose en avocat des grandes entreprises telles que Syngenta et Glencore, qui ne continuerons à ne pas être tenues pour responsables de futures violations des droits humains à l’étranger. Le Conseil national nouvellement élu est maintenant appelé à corriger le tir.

« Les sociétés agissant mal devraient être responsables des dommages causés. Elles ne peuvent pas se soustraire à leurs responsabilités avec une brochure annuelle sur papier glacé », dit Christian Levrat, conseiller aux États (FR). En plus de l’initiative elle-même, le PS appuie un contre-projet efficace et indirect, qui inclut la responsabilité des multinationales.
 
Avec la décision du jour, le Conseil des États n’entend pas la population. Celle-ci souhaite que les entreprises basées en Suisse soient responsables si elles violent les droits humains ou nuisent à l’environnement. « Maintenant, il y a de plus en plus de chances que l’initiative soit soumise au vote l’année prochaine », déclare encore Christian Levrat. « Le PS attend avec impatience un éventuel vote. Les votantes et votants ne se laisseront pas tromper par ce contre-projet alibi. »   

18. déc 2019