27.04.2016Les «Panama papers» ont montré que la Suisse a encore du chemin à faire en matière de propreté de sa place financière. Il ne suffit pas de pointer du doigt les places financières offshore ou les professionnels de l’évasion fiscale. La Suisse doit aider à assécher le bourbier des places financières offshore tout en continuant de s’occuper de la sienne.
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18.04.2016 | Carlo Sommaruga, conseiller national (GE)« Pour vivre heureux, vivons cachés ! » Les riches de tous les pays connaissent bien ce vers, datant du 18e siècle, concluant l’une des Fables de M. de Florian.
Les sociétés dites « offshore » - qui font à nouveau l’actualité avec les « Panama papers » - n’ont jamais eu d’autre objectif, depuis leur création, que de permettre aux détenteurs de richesses de mettre en œuvre financièrement et fiscalement cette morale. Ainsi, ces sociétés offshore servent aux riches de tous les pays à échapper au fisc national en rattachant fictivement leurs avoirs à des paradis fiscaux. Avec la mondialisation économique et financière, les sociétés offshore sont devenues aussi l’instrument idéal des puissantes entreprises transnationales, afin d’échapper par des constructions légales, mais parfaitement illégitimes, à la fiscalité à laquelle les artisans locaux comme les petites et moyennes entreprises nationales ne pouvaient échapper. Cela, on le sait, en Suisse en particulier, depuis longtemps.
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08.04.2016Avec ses déclarations parues dans le « Blick » du jour, Ueli Maurer sape le moral des contribuables honnêtes et appelle les personnes aisées à pratiquer la soustraction fiscale. Pour Roger Nordmann, président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales, « lorsqu’un ministre des finances défend personnellement les affaires « offshore », les contribuables honnêtes ne peuvent que se sentir flouer. Payer ses impôts n’est pas une question morale, mais bien une obligation légale – et cela s’applique aussi bien aux riches et puissants qu’à vous et moi ! »
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