« Cette étape est attendue depuis longtemps », déclare le conseiller national socialiste Mathias Reynard (VS). « C'est dans les premières années de la vie que tout se joue. D'un point de vue éducatif, il est par ailleurs souvent impossible de rattraper ce qui a été manqué dans les années suivant la naissance. »
Cette décision est également judicieuse d'un point de vue économique. « Des études menées en Suisse et à l'étranger montrent que chaque franc investi dans l’encouragement précoce rapporte énormément à l’économie », précise la conseillère nationale socialiste Valérie Piller Carrard. « Si la Confédération apporte un soutien subsidiaire aux cantons en matière de places d’accueil extrafamilial et d'éducation de la petite enfance, cela contribue à améliorer la conciliation entre vie privée et vie professionnelle, ainsi que l'égalité des chances. »
La Suisse a ratifié la Convention relative aux droits de l'enfant de l’Organisation des Nations unies en 1997. Elle s'y est engagée à utiliser tous les moyens à sa disposition pour garantir le respect des droits économiques, sociaux et culturels des enfants dès leur naissance. « Malheureusement, la Suisse n'a pas encore rempli cette promesse », conclue Mathias Reynard. « Nous voulons maintenant changer cela. »
Communiqué de presse du PS Suisse du 19 février 2021
Soutien pour la revendication du PS en faveur de l’encouragement précoce
Afin d'améliorer l'égalité des chances avant l'âge de l’école enfantine, le PS fait pression depuis des années en faveur d'une stratégie claire pour une politique de la petite enfance et d'une plus grande participation financière fédérale dans l’encouragement précoce. Il est donc réjouissant que la Commission de la science, de l'éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-N) propose de transformer l’incitation financière pour les places d’accueil pour enfants en dehors du cadre familial en un soutien permanent et d'y inclure également l'éducation de la petite enfance.
19. fév 2021