En situation de crise, l’État doit être capable d’agir rapidement. Il est donc juste et compréhensible que le Conseil fédéral dispose actuellement de pouvoirs étendus, sur la base de la Loi sur les épidémies. Néanmoins, le Parlement fédéral doit rapidement redevenir opérationnel afin de garantir la sécurité juridique et protéger la démocratie. La suspension des droits démocratiques ne doit pas durer, même en cas de crise. Le PS Suisse salue donc la décision des bureaux des conseils de convoquer une session extraordinaire.

« Le PS a été aux premières lignes pour demander la convocation des conseils et des commissions en sessions extraordinaires afin qu’ils puissent assumer leurs responsabilités, également en temps de crise du coronavirus », a déclaré Roger Nordmann, conseiller national (VD) et président du Groupe socialiste. « Les ordonnances de nécessité du Conseil fédéral doivent être discutées et examinées par le Parlement dans les plus brefs délais. Une session parlementaire est donc nécessaire, évidemment dans le respect des règles de protection sanitaire en vigueur. »

Il est urgent d'apporter une réponse ciblée aux défis économiques, sanitaires et sociaux actuels. Les emplois et le versement des salaires doivent être garantis, ainsi que l'existence des petites entreprises et des indépendant-e-s. Le secteur de la santé, actuellement sous pression, doit être renforcé. En outre, un plan d’aide économique à moyen terme est nécessaire pour les très petites, petites et moyennes entreprises qui souffrent actuellement. De plus, des aspects de la crise tels que la détresse psychologique, la violence domestique et la situation difficile des réfugié-e-s ne doivent pas être ignorés, et requièrent également des mesures spécifiques.

26. mar 2020