La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) débute aujourd’hui la consultation sur la réforme de prévoyance vieillesse 2020. « L’objectif principal de cette réforme est de maintenir le niveau des rentes au moins aussi élevé qu’aujourd’hui », rappelle la conseillère aux Etats (GE) Liliane Maury Pasquier. « Un projet de démantèlement n’a aucune chance d’être accepté par le peuple. Nous espérons que les partis bourgeois en sont conscients ». Le résultat d’exploitation de l’AVS publié aujourd’hui n’est pas alarmant, mais il souligne par contre la nécessité de mettre en place une réforme de prévoyance vieillesse équilibrée.

L’histoire montre qu’une réforme de la prévoyance vieillesse ne peut aboutir qu’avec le soutien du PS. Seul un paquet de réforme équilibré a une chance d’être accepté par le peuple. En voulant retirer certains éléments de la réforme et transformer celle-ci en projet de démantèlement, comme le souhaite entre autres l'Union suisse des arts et métiers (USAM), les partis bourgeois mettent la réforme de la prévoyance vieillesse 2020 en danger.

Le PS a publié il y a une année ses lignes directrices dans sa réponse de consultation : Maintenir les rentes au niveau actuel ; une hausse de l’âge ordinaire de retraite des femmes à 65 ans, si l’égalité salariale est respectée ; des solutions flexibles pour le passage de l’activité professionnelle à la retraite, ainsi qu’un financement solide.

Le PS rejette l’introduction d’un mécanisme d’intervention. Les retraité-e-s ont droit à leurs rentes. Le niveau des rentes doit rester une question d’ordre politique et non technique. 

26. mar 2015