Le Groupe socialiste se range derrière l’extension de l’échange automatique d’informations (EAI), aux côtés de 41 autres États. L’EAI est la pierre angulaire de la lutte mondiale contre l’évasion fiscale. Un retour en arrière sur cette question, comme le souhaite pourtant l’UDC, affaiblirait la Suisse sur le plan économique, sans parler des risques majeurs d’image et de réputation encourus sur les questions d’argent sale et d'évasion fiscale.

Pour Ada Marra, conseillère nationale (VD), « une suspension de l’EAI serait un appel aux criminels, les invitant à placer leur argent sale en Suisse. La lutte contre l’argent sale et l'évasion fiscale se construit sur la base de standards internationaux. La Suisse ne doit pas poser des critères arbitraires sans coordination avec les pays concernés ». Pour le PS, il va de soi que les autorités suisses étudient avec toute la minutie nécessaire le respect par les États concernés des droits humains et de la protection des données.

Lors de sa séance du jour, le Groupe s’est également entretenu avec un membre du parti turc d’opposition « Parti démocratique des peuples » (HDP) ainsi qu’une représentante d’Amnesty International. Le Groupe socialiste est très inquiet de la situation des Kurdes en Turquie et au Proche-Orient. Les descriptions faites laissent craindre une escalade de la violence. Le Groupe en appelle au ministre des Affaires étrangères, afin que tous les canaux diplomatiques à disposition soient activés, afin de permettre une désescalade en Turquie. 

26. sep 2017