Le réchauffement climatique est l'un des plus grands défis de notre époque. La tragédie de la loi sur le CO2, qui a été vidée de toute substance, montre une fois de plus comment la majorité bourgeoise rend impossible toute avancée vers une politique climatique durable. Le projet de loi ne tient pas une seule des promesses faites par la Suisse à Paris. Le PS demande dès lors clairement au Conseil des États de trouver une solution qui ne soit pas marquée par le découragement et un manque d'esprit pionnier.

« La loi était déjà insuffisante lorsqu’elle venait du Conseil fédéral. Le fait que les bourgeois soient parvenus à l'édulcorer encore plus est le symbole de la législation perdue dans le domaine de la protection du climat », déclare Roger Nordmann, conseiller national (VD) et président du Groupe socialiste. « L’énergie fossile est un dinosaure. Elle va s'éteindre. Les générations futures le paieront. »

Le comportement du PLR et de l'UDC est également totalement incompréhensible en termes de politique économique. « L'élimination progressive des combustibles fossiles d'ici à 2050 représente une énorme opportunité pour la Suisse en tant que site économique », déclare Beat Jans. « Depuis l'entrée en vigueur de la loi sur le CO2, environ 40’000 nouveaux emplois ont été créés dans les domaines des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. »

Le PS définit des objectifs clairs pour l'élimination progressive des combustibles fossiles. En particulier, la place financière suisse ne devrait plus être autorisée à investir dans le développement des énergies fossiles après 2030. En outre, la mobilité routière doit être électrifiée rapidement pour qu'il n'y ait plus de moteurs à combustion fossile à partir de 2040. Le PS est soutenu par la population, qui a approuvé la stratégie énergétique 2050 à une large majorité.

11. déc 2018