Dans la Commission de la santé du Conseil national (CSSS-N), les bourgeois-e-s sont responsables de l'augmentation rapide des coûts de la santé. A la demande du lobby des assurances maladies, ils retardent le débat sur la réglementation de l’admission des fournisseurs de prestations dans le secteur ambulatoire, bien que la solution actuelle provisoire expire courant 2019. La gestion de l’admission par les cantons est l'une des mesures les plus efficaces pour maîtriser les coûts dans le système de santé. Le PS Suisse s'engage donc à tout faire afin qu'une solution définitive et permanente de gestion des autorisations puisse entrer en vigueur le plus rapidement possible.

Dans l'intérêt des caisses maladies, la droite bourgeoise de la CSSS-N fait preuve d’une grande hypocrisie : ils reportent toutes les décisions, en sachant pertinemment que le temps presse et qu'ainsi, aucune solution efficace durable ne sera trouvée. Cette tactique dilatoire se fait pourtant aux dépens de ceux qui payent les primes, parce qu'on les prive de l'une des mesures les plus efficaces pour modérer les coûts. « Les bourgeois-e-s ne veulent pas d'une solution efficace et durable. Tout ce qu'ils veulent c'est de bons chiffres d'affaires et plus de pouvoir pour les caisses-maladie », déclare Rebecca Ruiz, conseillère nationale (VD). Parallèlement, les bourgeois-e-s veulent faire pression sur les cantons pour faire accepter la proposition du financement uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières.

Le PS s'est fermement engagé à réduire les coûts des soins de la santé en soutenant l'une des mesures les plus efficaces pour y parvenir. La gestion de l’admission des prestataires de services ambulatoires contribue à enrayer l'offre excédentaire des prestataires de services ambulatoires dans certaines régions et spécialités médicales et réduit manifestement les coûts de santé. Au lieu de cela, les caisses-maladies veulent atteindre leur objectif de liberté conractuelle et priver les patient-e-s de la liberté de choisir leur médecin. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour nous débarrasser du diktat des caisses. Les bourgeois-e-s doivent enfin se réveiller et penser aux intérêts de la population, qui paie des primes », exige Rebecca Ruiz.

06. juil 2018