Le Groupe socialiste a décidé aujourd’hui de ne pas accepter le budget 2017, si celui-ci reste un budget de purs démantèlements dans une logique financière de droite. Si le PLR et le PDC continuent, lors du second passage, à marcher main dans la main avec l’UDC, le PS ne pourra l’accepter.

La politique du pire orchestrée par l’UDC lors du premier tour du budget relève de la pure politique d’obstruction. L’UDC a proposé moult coupes et démantèlements pour, in fine, refuser le budget. Voilà un sérieux aveu d’incompétence pour un parti dont le ministre est en charge des finances.

Le PS n’est pas prêt à endosser le rôle de « l’idiot utile », en volant au secours d’un budget proposé par une droite désunie et incompétente, au vu de sa gestion des débats. C’est pourquoi le PS attend des partis du centre et de la droite raisonnable, qu’ils reviennent sur les coupes transversales sur le dos du personnel de la Confédération et sur les mesures de démantèlement dans le domaine social, la formation ou l’asile.

Le Groupe a également abordé aujourd’hui la question de la prévoyance vieillesse 2020. Il maintient ainsi sa position, selon laquelle les coupes prévues dans le 2e pilier doivent être compensées par des hausses dans les rentes AVS. Une augmentation de l’âge de la retraite à 67 ans est repoussée par le PS, celle-ci étant, au vu de l’augmentation du chômage des travailleurs âgés, une bien mauvaise piste. Par ailleurs, cette seule mesure réduit drastiquement les chances d’une réforme dans les urnes. 

06. déc 2016