Depuis le 6 juillet dernier, le port de masques de protection est obligatoire dans les transports publics en Suisse. Cette mesure, aussi légitime qu’elle soit d’un point de vue sanitaire, peut être financièrement lourde pour les personnes à faibles revenus. Le PS exige donc que des masques gratuits soient proposés aux bénéficiaires de l’aide sociale ou se trouvant manifestement dans des situations financières difficiles, car il est impensable que leur santé soit mise en danger pour des raisons pécuniaires !

Voilà plus de deux semaines que le port du masque est obligatoire dans les transports publics. Le PS salue cette mesure, pertinente au vu de la situation épidémiologique actuelle. Mais le port du masque obligatoire a un coût, qui peut rapidement peser sur les personnes se trouvant dans des situations financières difficiles. Le PS exige donc la mise à disposition de masques de protection gratuits pour les personnes à l’aide sociale ou en situation manifestement précaire. « Le coût des masques ne doit pas être un obstacle pour se protéger soi-même et autrui. L’enjeu, c’est d’éviter une reprise de l’épidémie », déclare Roger Nordmann, conseiller national (VD) et président du Groupe socialiste.
 
Certains cantons ont déjà agi en la matière et proposent des masques de protection gratuits aux personnes qui en ont besoin. La Confédération doit maintenant s’assurer que de telles mesures soient mises en place à travers toute la Suisse, afin de garantir que la gestion de la crise puisse se faire dans des conditions optimales. « Certaines personnes se trouvant dans des situations financières difficiles sont dans l’obligation d’utiliser les transports publics, pour se rendre sur leur lieu de travail par exemple. Pour certains, le télétravail n’est pas possible et la situation devrait encore s’intensifier avec la reprise scolaire. Si nous voulons répondre du mieux possible à la crise sanitaire que nous traversons, nous devons garantir que ces personnes aient accès à des masques », précise encore Roger Nordmann. La Confédération et les cantons devront s’entendre sur la répartition des coûts engendrés par une telle mesure. Dans tous les cas, il y a urgence !

24. juil 2020