Le baromètre des élections fédérales de la RTS, publié ce jour, fait craindre un risque majeur lors des élections d’automne. Le PS redoute que le PLR ne compense les pertes électorales de l'UDC, ce qui renforcerait la majorité de droite au Parlement. Ce résultat serait fatal pour la Suisse. Si le PLR devenait effectivement le deuxième parti de Suisse, le bloc de droite pourrait imposer sa politique de manière encore plus irréfléchie : au lieu d'une politique pour toutes et tous, la loi du plus fort continuerait de sévir. Quiconque veut plus d'égalité, des primes d'assurance-maladie réduites, une politique énergétique efficace et des opportunités d'emploi équitables, doit donner sa voix au PS afin d’éviter ce glissement vers la droite.

« Ce sondage représente un signal d’alarme qui intervient au bon moment », commente Christian Levrat (FR), président du PS. « L’issue de la campagne électorale ne va pas de soi, bien que le bilan de législature de la majorité de droite UDC et PLR soit catastrophique. Heureusement, le PS a prouvé lors des élections cantonales qu’il savait mener des campagnes engagées et couronnées de succès. » Les élections cantonales dans les cantons de Zurich, Lucerne, Bâle-Campagne et du Tessin fin mars et début avril constitueront un véritable indicateur de la popularité de chaque parti.

Selon le baromètre électoral, les primes d’assurance-maladie représentent un des problèmes les plus urgents pour la population. La semaine prochaine, le PS lancera la récolte de signatures pour son initiative d’allègement des primes. Elle vise à limiter le fardeau des primes à 10 pour cent du revenu disponible. « Des primes réduites, l’égalité entre les femmes et les hommes, une politique énergétique efficace, la formation et le travail pour toutes et tous – cela n’est possible que grâce au PS », déclare Nadine Masshardt (BE), cheffe de la campagne électorale.

« Dans une actualité marquée par les discussions sur le réchauffement climatique, il paraît logique que chaque parti tente de se positionner en matière de politique climatique », selon Roger Nordmann (VD), président du Groupe socialiste. « Mais l'indignation ne suffit pas à elle seule à sauver le climat, il faut des solutions. 80 pour cent des émissions de gaz à effet de serre de la Suisse sont imputables à la combustion de pétrole et de gaz naturel. C'est pourquoi la politique climatique concerne en fait essentiellement la politique énergétique. C’est le PS qui a façonné le tournant énergétique actuel au Parlement et qui l'a défendu avec succès lors des votations populaires. Sans une forte opposition aux ennemis du climat que sont l'UDC et le PLR, il sera difficile de voir des solutions émerger au Parlement. » 

21. fév 2019