« Le contre-projet du Conseil des États n’est qu’un alibi. Celui-ci ne pose aucune responsabilité à l’étranger des grandes entreprises dans les cas de violations des droits humains ou de protection de l’environnement », déclare la conseillère nationale (GE), Laurence Fehlmann Rielle. « Le Conseil des États refuse d’entendre la population et mène une politique clientéliste. Les entreprises basées en Suisse doivent être tenues pour responsables si elles violent les droits humains ou nuisent à l’environnement. »
Bien que le projet alternatif du Conseil national n’aille pas aussi loin que l’initiative, il constitue néanmoins un pas important dans la bonne direction. « Quiconque empoisonne l’eau potable, chasse des populations, tolère le travail des enfants, détruit des zones entières de terres et obtient un avantage concurrentiel grâce à une telle irresponsabilité, devrait être condamnable », déclare Baptiste Hurni, conseiller national (NE). « Personne ne devrait pouvoir se soustraire au respect des droits humains et à la protection de l’environnement. »