Le PS a toujours soutenu les accords bilatéraux et s’est préoccupé du fait que les conditions de travail demeurent bonnes et le chômage bas, au moyen des mesures d’accompagnement. « La Suisse se trouve désormais face à la question de savoir si elle souhaite poursuivre ce solide partenariat avec l’Europe », déclare le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga. Le nombre croissant d’accords risque de rendre les relations compliquées – et cela pour les deux parties. « Il est en conséquence de bon sens de consolider l’état actuel des relations avec un nouvel accord, et de définir un cadre pour les accords existants et à venir. » Il est donc d’autant plus urgent de mener un débat intérieur sur l’avenir des voies bilatérales.
Les partis centraux que sont le PLR et le PDC et les associations économiques sont interrogés en première ligne. S’ils continuent, par peur de l’UDC, à se retirer du débat, convaincre une majorité de la population deviendra difficile. Peu importe qui succèdera au conseiller fédéral Didier Burkhalter : le Conseil fédéral ne peut pas mener seul le débat sur la poursuite ou non, pour la Suisse, d’un solide partenariat avec l’Europe.