Le PS entend contrer le fait que la révision des prestations complémentaires ne soit utilisée comme programme de démantèlements sociaux. L’augmentation attendue depuis longtemps des montants maximaux pris en compte au titre du loyer ne doit pas servir de prétexte pour couper dans les subsides aux primes de l’assurance-maladie ou pour d’autres mesures d’austérité. Le PS va s’engager pour une révision sociale des prestations complémentaires dans le cadre de la procédure parlementaire.

Pour près de 200'000 personnes, les prestations complémentaires de l’AVS sont devenues un pilier indispensable de notre sécurité sociale. « En raison du nombre croissant de bénéficiaires, une révision des prestations complémentaires est indispensable, mais elle doit être socialement acceptable », explique la conseillère aux Etats (GE) Liliane Maury Pasquier. Et d’ajouter : « La révision des prestations complémentaires ne doit pas servir d’alibi pour réduire les dépenses au détriment des rentières et des rentiers qui, aujourd’hui déjà, vivent avec de très modestes revenus. »

Les conclusions rendues aujourd’hui par la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) sont à double tranchant. D’une part, il est juste et attendu de longue date que les montants maximaux pris en compte au titre du loyer soient rehaussés, et ce pour la première fois depuis 2001, alors que les charges de location ont augmenté sans discontinuer depuis 2001. D’autre part, le PS juge inacceptable que ce progrès social soit réduit à néant, si les subsides aux primes d’assurance-maladie versés par les PC devaient subir des coupes.

Le PS s’engage à soutenir une révision socialement acceptable des prestations complémentaires, qui améliorent la vie des bénéficiaires au quotidien. 

28. mar 2017