Suite à un postulat de Susanne Leutenegger Oberholzer, le Conseil fédéral a approuvé aujourd’hui un rapport sur la situation financière de la classe moyenne. La conseillère nationale (BS) résume ainsi : « comme nous le craignions, la classe moyenne est sous pression. Beaucoup de familles grincent des dents face à l’augmentation des primes d’assurance-maladie et les prix surfaits des produits importés. » Le PS soutient une loi stricte sur les cartels et souhaite réformer les subventions d’assurance-maladie, afin que celles-ci ne pèsent pas plus de 10% du budget des ménages.

Le rapport du Conseil fédéral laisse le degré d’urgence ouvert. Afin de soulager la classe moyenne, les primes d’assurance-maladie doivent être limitées et les prix des produits importés doivent diminuer. Les primes ont augmenté annuellement, depuis 1996, de 4,7% en moyenne, alors que les salaires n’ont connu qu’une augmentation de 1,2%. Le PS s’engage donc pour une réforme des subventions d’assurance-maladie. Aucun ménage ne devrait être amené à payer plus de 10% de ses revenus pour les primes d’assurance-maladie.

Il est également important de noter que les prix en Suisse se situent en moyenne 41,4% plus haut que dans le reste de l’Europe. Ainsi, pour se nourrir, un ménage suisse paiera près de 250 francs de plus qu’en Allemagne. Le PS exige du Conseil fédéral que la révision de la loi sur les cartels soit à nouveau remise au goût du jour, suite au dernier échec au parlement.

Au final, le rapport renseigne également sur les coûts du logement, avec l’augmentation des loyers au cours des dernières années, alors que les coûts de la propriété ont été passablement allégés, avec des taux d’intérêts plus bas que jamais. Pour le PS, la solution réside dans un engagement renforcé des pouvoirs publics en faveur de la construction de logements d’utilité publique. 

13. mai 2015