« Ces mesures d’assouplissement ne doivent pas faire oublier les personnes vulnérables qui ne peuvent pas se faire vacciner, parce qu’elles sont immunodéprimées, qu’elles ont un cancer ou qu’elles souffrent encore d’un COVID long », déclare Mattea Meyer, co-présidente du PS Suisse et conseillère nationale (ZH). « Par égard pour elles, l'obligation de porter un masque dans les magasins aurait donc dû être maintenue, surtout face à un nombre de cas élevé. En outre, les employeurs restent également tenus d'assurer leur protection. »
Une chose est sûre : la pandémie n'est pas terminée et peut reprendre à tout moment. C'est pourquoi le PS Suisse souhaite que les cantons se préparent dès maintenant en mettant en place des capacités de réserve dans les hôpitaux, en préparant des concepts de protection pour les écoles et en garantissant les capacités tant en matière de tests et de vaccination que de soutien psychologique. De plus, nous demandons que la Confédération mette en place un monitoring des COVID longs en collaboration avec les médecins de famille.
Communiqué aux médias du 16 fevrier 2022
COVID : n’oublions pas les personnes à risque !
L'assouplissement des mesures contre le COVID décidé aujourd'hui représente un nouveau pas en direction d’un retour à la normale. Si un optimisme prudent est de mise, les groupes à risque ne doivent pas pour autant être oubliés. Pour le PS Suisse, deux points sont essentiels : premièrement, par respect pour les personnes à risque, l'obligation de porter un masque aurait dû être maintenue dans les magasins. Deuxièmement, les cantons doivent utiliser le temps à disposition jusqu’en automne pour se préparer à une éventuelle reprise de l’épidémie.
16. fév 2022