« Il est dans l’intérêt de la Suisse de créer un cadre global pour la migration, de définir des règles et normes claires et de renforcer les droits humains des migrantes et des migrants. La gestion de la question migratoire ne peut pas être réglée uniquement au niveau national », explique Valérie Piller Carrard, conseillère nationale (FR). « En outre, la grande majorité des mesures requises par ce Pacte sont déjà respectées en Suisse ».
Le 10 octobre, le Conseil fédéral n’avait pas encore renoncé à signer le Pacte. Ce n’est qu’après la pression de la droite qu’un vote aura lieu durant la session d’hiver sur une motion pourtant anticonstitutionnelle, qui exige l’approbation du Pacte par le Parlement. Selon la Constitution fédérale, le Conseil fédéral est seul responsable de l’approbation des déclarations politiques non contraignantes, et non le Parlement.
« La tradition de notre pays repose sur une importante tradition diplomatique », explique encore Valérie Piller Carrard. « Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis ferait bien de se rappeler de cette tradition et de l’appliquer au lieu de prendre exemple sur la politique menée par Donald Trump ».