La Commission des affaires juridiques du Conseil national (CAJ-N) a décidé, aujourd’hui, d’introduire la notion de stalking dans le Code pénal, comme le PS l’avait demandé. Cette forme spécifique de harcèlement, particulièrement douloureuse pour ses victimes, pourra donc être mieux combattue à l’avenir. Le PS Suisse salue cette avancée et poursuivra sa lutte en faveur de la protection des victimes.

L’engagement historique du Parti socialiste pour l’amélioration de la protection des victimes de violence n’est plus à démontrer : l’approbation par le Parlement de la loi fédérale sur l’amélioration de la protection des victimes de violence de Simonetta Sommaruga, la motion du Groupe socialiste, visant à renforcer les droits des victimes dans la loi sur l'aide aux victimes, la proposition de Flavia Wasserfallen, conseillère nationale (BE) de faciliter l’accès au Tribunal Fédéral pour les victimes de violence, et les différentes interventions de Mathias Reynard, conseiller national (VS), et d’Yvonne Feri, conseillère nationale (AG) , sur les thématiques du harcèlement et du stalking.

Pour Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale (GE), « la décision du jour est une avancée importante pour la protection des victimes. En introduisant cette notion dans le Code pénal, la souffrance des victimes de stalking sera enfin reconnue comme il se doit ». 

Si cette avancée doit naturellement être saluée, il y a lieu de développer également à l’avenir les programmes de prévention en matière de harcèlement. Le PS poursuivra donc son action, afin de prévenir ces délits d’une part, mais également de protéger et d’accompagner les victimes d’autre part. 

03. mai 2019