Le PS se réjouit que le peuple suisse ait clairement voté en faveur de l’arrêté fédéral sur le vélo, qui met les pistes cyclables sur un pied d’égalité avec les sentiers pédestres et les chemins de randonnée. Un réseau de pistes cyclables sûres et continues rend le vélo plus attrayant en Suisse. Le PS note avec regret que les deux initiatives agricoles n’ont pas trouvé grâce dans les urnes. Il continuera toutefois à soutenir les efforts en faveur d’une politique agricole respectueuse de l’environnement et durable.

« Le OUI à l’arrêté fédéral vélo conduit à une plus grande sécurité dans le trafic », déclare la conseillère aux États (VD), Géraldine Savary. « Des réseaux de pistes cyclables bien construits contribuent, de manière décisive, à l’élimination des points noirs et des points dangereux sur les routes. » Par rapport aux coûts du transport routier, des mesures efficaces en faveur de la circulation cycliste pourraient maintenant être mises en œuvre avec des ressources très raisonnables. « Le transport à bicyclette joue un rôle important, en particulier dans les domaines de la politique climatique, du tourisme et de la promotion de la santé, ainsi que pour faire face aux problèmes croissants de circulation dans les villes et agglomérations ».

Entre-temps, le rejet des initiatives agricoles est regrettable dans la mesure où les deux propositions exigeaient des conditions de production équitables dans le pays et à l’étranger. « Les deux votes négatifs montrent que l’électorat suisse est d’accord en principe avec la voie que la Suisse a empruntée en matière de politique agricole depuis 2014 : des paiements directs au lieu de subventions à la production, qui lient le soutien au bien-être des animaux ou à la conservation des paysages, la qualité au lieu de la quantité », explique Mathias Reynard, conseiller national (VS). Le Conseil fédéral doit maintenant s’engager plus fermement en faveur du commerce durable d’aliments équitables. « La Constitution fédérale l’exige déjà. »

Les discussions sur les deux propositions agricoles ont clairement montré que les besoins de la population en matière de commerce durable sont importants. « Les critères de durabilité doivent donc également être pris en compte lors de l’élaboration des futurs accords de libre-échange », rajoute Mathias Reynard. « La Suisse devrait œuvrer à la création et à la reconnaissance internationales des labels de durabilité correspondants, ainsi qu’à leur certification par des organismes reconnus au niveau international et périodiquement contrôlés. » Des accords ciblés devront être conclus avec l’industrie alimentaire pour promouvoir l’achat de produits issus de cultures durables en Suisse et dans les pays en développement.  

23. sep 2018