Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales a abordé aujourd’hui la question des Jeux olympiques d’hiver « Sion 2026 » et a, au vu du message du Conseil fédéral, formulé des attentes très claires quant aux conséquences financières et écologiques d’un tel projet, et en matière de participation démocratique. Dans tous les cas, il est clair pour le Groupe socialiste que la population doit pouvoir se prononcer sur un sujet de cette ampleur, en ayant connaissance de toutes les conséquences.

Ce samedi, le Groupe socialiste a abordé la question des Jeux olympiques d’hiver avec des représentant-e-s des Partis cantonaux concernés. « Le Conseil fédéral a encore nombre de problématiques à résoudre. Dans son message, il doit impérativement clarifier les bases légales, ainsi que la transparence des coûts et les coûts de participation. De plus, le Groupe socialiste exige des standards aussi élevés que possible en matière environnementale et sociale pour organiser ce type de jeux », déclare la conseillère aux États (GE) Liliane Maury Pasquier, en résumant ainsi la position de la majorité du Groupe.

Liliane Maury Pasquier rappelle que le déficit effectif des derniers Jeux fut toujours supérieur à celui budgétisé. « Une fois les Jeux olympiques passés, la Confédération risque de rester sur des factures impayées. À la fin, ce sont les contribuables qui en feront les frais, et nous ne voulons pas assumer ce risque. »

Pour le Groupe socialiste, certaines questions sont encore ouvertes et le Conseil fédéral devra y répondre dans son message : conséquences financières pour les pouvoirs publics, répercussions sur l’environnement et participation démocratique notamment. Sans ces clarifications, le Groupe socialiste n’est pas prêt à arrêter une position définitive.

Finalement, le PS trouve déconcertant la façon qu’a la majorité de droite du Conseil fédéral de refuser des projets de politique sociale tels que le congé paternité, l’augmentation des allocations familiales ou de plus hautes rentes AVS, avec comme argument de prétendues caisses vides, mais de vouloir investir un milliard de francs pour les Jeux olympiques sans hésitation aucune. 

18. nov 2017