Pour le Parti socialiste, il est évident que la Suisse ne doit pas exporter du matériel de guerre dans des pays en guerre civile, ni dans des pays où les droits humains sont systématiquement et gravement violés. C’est pour ces raisons que le PS se bat contre le contre-projet indirect à l’initiative dite de rectification, dont les failles sont beaucoup trop nombreuses. Nous ne permettrons pas à la droite de servir les intérêts de l’industrie de l’armement en exploitant ces failles.

« Des exceptions aux critères d'exportation réduiraient à néant tous les efforts de l'initiative », déclare le conseiller national (JU) Pierre-Alain Fridez. « Nous entrerons en matière seulement si toutes les dispositions floues et vagues sont retirées du contre-projet. Il est inadmissible que le Conseil fédéral autorise à nouveau d’exporter des armes de guerre par des moyens détournés vers des pays comme l'Ukraine ou la Turquie. »

Le PS continue de soutenir pleinement l’initiative de rectification, qui exige que du matériel de guerre suisse ne puisse pas être exporté vers des pays impliqués dans des guerres ou qui violent systématiquement les droits humains. « La population est très sensible à la thématique des exportations d’armes suisses », explique Pierre-Alain Fridez. « Comme nous, elle trouve absolument incompréhensible que du matériel de guerre suisse puisse être exporté vers des pays où une guerre civile fait rage ou qui violent systématiquement les droits humains. »

13. sep 2021